2 septembre2007
Sentiment étouffé dans la flamme coeur
Isoloir d'une mort vive
Manque de force fragile
Larmes de pleurs sur un brasier
HIROSHIMA SENTIMENTAL
Toi sans Moi
Bonheur loin de tout
Duel le plus cruel
Mensonge le plus absolu
Silence le plus honte
Divorce " plein " chaleur
Infini d'un " N O U S "
24 mars 1988
30 août2007
. . . je fais naufrage asphyxiée de larmes . . .
je lui ressemble !
Mon image c'est " E L L E "
et je souffre " E L L E "
. . . E L L E . . .
Tu lui as Tout donné Tout lui est donné
Aussitôt que c'est " E L L E "
Moi, Tu m'offres
Parcelles de Cendres encore Tièdes
" d ' E L L E "
à prendre . . . ou . . . à laisser . . .
" E L L E " sait le bonheur de toi
" E L L E " connaît Ta Vérité
Moi, ensemble de Traits Aspect du Visage " d ' E L L E "
Ombre Présente Inexistance
de Moi - Même
Je fais naufrage Asphyxiée de Larmes
" E L L E " jamais ne souffrira
" E L L E " tu l'en abriteras
Moi, apparition effrayante d'une autre femme
. . . criblée " d'un " fait étonnant . . .
" T A " vengeance d ' E L L E
sur " MON " visage quant à " SON " image
. . . 3 mars 1991 . . .
30 août2007
La terre tourne ne se retourne jamais
La terre reste à sa place
La terre ne déçoit dans le tracé de " sa " vie
La terre avance ne recule jamais
L'amour tourbillone
L'amour détient toujours une place là où il ne convient
L'amour est une disgrâce face à elle-même
L'amour s'en ira sur une note à trois temps
La terre brûle ferme chaque étape de chaque jour
La terre mentira son passage au vieillard éteint
La terre est l'égoïsme de la couleur du jour et de la nuit
L'amour " feu " d'un inconnu recherché
L'amour " intervalle " entre l'incertitude et le néant
L'amour est une étoile vivante dans un ciel mort
La terre est une chasse à courre face à l'amour
L'amour se risque sans peur au heurt de la terre
La terre et l'amour ne se croiseront jamais au soleil de leur vie
l'amour apporte à la terre l'horreur de la solitude et du vide
. . . en avril 1989 . . .
30 août2007
Mon coeur pleure le chagrin dans mes yeux
un mot de toi griffoné sur le papier
un jour de pluie dans la cohue sur l'heure de midi
ne m'oublie pas
Je vois encore le crayon courir sur la feuille blanche
ne m'oublie pas
un sourire, un clin d'oeil, un "au revoir "
ne m'oublie pas
Le papier est là ne m'oublie pas
Où es-tu, que fais-tu, à qui penses-tu ne m'oublie pas
Tous les jours se regardent nous réunir
dans les instant les plus tendres les mots sont là
Toi, tu as oublié le crayon le papier
Tu as oublié de ne pas m'oublier
Mes yeux pleurent oublié de mon coeur
le, 3 mars 1988
30 août2007
Une nuit pleine de bruit, de noir,
d'étoiles dans un ciel désolé
Il pleut sur un homme, sur une femme
un parapluie, seul indiscret, se mouille, en secret
de la biographie du couple
L U I et E L L E
au pied d'une haute tour élevé sur l'îlot
E L L E et L U I
à dépeindre le début ou peut-être la fin d'un lendemain
et sur le lac
les bras titanesques d'une eau salée
accompagnent de façon continu
le sommeil d'un cygne
dépourvu du caractère de sa grandeur
qui fait révérer ses puissances souveraines au grand jour
renvoi à l'oeil nu
la nostalgie d'un couffin doux, confortable
dedans lequel simplement " être " . . .
et se renaît
sur le lac l'îlot le cygne
la faible clarté d'une aube nouvelle
. . . gomme sur l'asphalte un pas de deux . . .
. . . 16 septembre 1990 . . .