26 juin2008
Le mois de juin celui que j'aimais bien
ne m'a donné que chagrin
La mort la disparition
de "eux "
Ceux qui ne devaient pas
" partir sans M O I "
Ceux qui partiraient
" avec M O I "
Le trépas se moque de M O I
il n'avait pas le droit
Dicter la loi sans " M O I "
Prendre à mes dépens
" ceux " que j'aime tant
22 juin2008
Combien de temps passé
Combien de temps présent
Combien de temps à venir
durable ressentiment
Latent destructeur en action
I N F I N I E
faisant revenir sans cesse à l'esprit
mon statut
M I S E R A B L E V A U R I E N
La faucheuse en discontinue
anime mon esprit
son clin d'oeil plein de tendresse
me guide vers le beau chemin
où le sol de terre n'est que
S I L E N C E
et ramène la coexistence pacifique
une fois quitté cet univers
dedans lequel je galère
22 juin2008
Tu t'en es allé au matin du mois de ce juin
pattes de velours
La prunelle noire de ton regard s'est éteinte
j'ai baissé le store de tes paupières
R I D E A U
Neuf années entente profonde
sans réflexion ni calcul
Série de bêtises éxercées
où le charme se dispute l'élégance
doux et onctueux savoir-faire
petit galapiat ZAFER
15 juin2008
Vivre ça veut dire exister
Mourir ça veut dire creuver
Qui crève la nuit ? ? ?
celui qui existe le désordre
mélange espoir - desespoir
A force de vouloir croire en plein jour
le lendemain plus clément
sans espoir de changement
Prôner la certitude
Vivre Creuvé
Draîne l'existence misérable
dans l'odeur de la mort
Là, où la puanteur de l'espoir
accroîtra celle du desespoir
jusqu ' à E N F I N le souffle dernier . . .
15 juin2008
Lorsque le ciel est gris la vie s'enfuit
ne laisse au passage que sombre image
pas de couleur(s) jolie(s)
L'ombre de ton ombre ronge
Le glas invite le trépas
Consolide le " vouloir " partir
rejoindre le lieu BIE
Là-bas où le noir est un clair de couleur . . .