. . . Fête de la Toussaint demain
Fête de Tous les Morts après-demain
Sainte Messe Vêpres Procession jusqu'au Cimetière
Tous de noir vêtu on ne rigole pas
on ne parle pas c'est tout juste si l'on chuchotte
La Prière est de mise un certain Deuil est obligé
les Ouailles se pavanent dans leurs habits neufs
mode de la Toussaint tous les ans les fringues nouveautés hiver
la Nef de l'Eglise podium idéal
Les bancs plein à craquer de chrétiens
dans la Maison du Seigneur
offrent des regards des sourires pincées on pouffe de rires
admiratifs jaloux moqueurs
à l'égard du va-et-vient fallacieux de modestie
Les Saints les Morts s'en contredansent " ils " sont raides " eux "
. . . ben, oui . . . la religion et les hommes. . . ? ?? ? hein ? ? ? ?
Tous Saints Tous
31 octobre2009
30 octobre2009
. . . (d)écrire son visage (d') aujourd'hui
(re)poser le souvenir de quelque décennie
sur un portrait de jeunesse
temps passé
le présent dicte
couleur de ses yeux intacte
timbre de sa voix une note en dessous
Lieu de rencontre Marché de Noël
aucun endroit précis le hasard décidera
l'inconnu embrouillera
Omniprésente ambiance de fête froid d'hiver
odeur pain d'épices toutes sortes
Père Noël son atelier ses ouvriers
Omniprésent Weihnachten in Garmisch il y a si longtemps
nuit enneigée cheminement feutré
Messe de Minuit Mémorable
Epilogue Tant de temps écoulé autant d'années passées
rien n'est jamais totalement oublié
l'émotion reste l'émotion
douleur nettement prononcée
(re)poser le souvenir de quelque décennie
sur un portrait de jeunesse
temps passé
le présent dicte
couleur de ses yeux intacte
timbre de sa voix une note en dessous
Lieu de rencontre Marché de Noël
aucun endroit précis le hasard décidera
l'inconnu embrouillera
Omniprésente ambiance de fête froid d'hiver
odeur pain d'épices toutes sortes
Père Noël son atelier ses ouvriers
Omniprésent Weihnachten in Garmisch il y a si longtemps
nuit enneigée cheminement feutré
Messe de Minuit Mémorable
Epilogue Tant de temps écoulé autant d'années passées
rien n'est jamais totalement oublié
l'émotion reste l'émotion
douleur nettement prononcée
30 octobre2009
. . . et je forme l'image . . .
dans son atelier la tête dans ses mains
assis sur ce tabouret qui vacille à l'infini
il se demande de quoi sera fait " demain "
hier est déjà aujourd'hui " vide "
L été a tiré sa révérence sur Florence
L'automne s'est installé dans la vallée
Les couleurs chatoyantes ont terminées là-bas
dans le gris du lac en contrebas
le goût salé de l'eau là-bas
pareil à celui des larmes imbibant les paumes
Le coeur n'est plus à l'ouvrage
l'oeuvre est en suspens la tâche est en souffrance
produits ouvrés généreusements
sommeillent l'indifférence différence
différend entre l'homme & l'artiste
dans son atelier la tête dans ses mains
assis sur ce tabouret qui vacille à l'infini
il se demande de quoi sera fait " demain "
hier est déjà aujourd'hui " vide "
L été a tiré sa révérence sur Florence
L'automne s'est installé dans la vallée
Les couleurs chatoyantes ont terminées là-bas
dans le gris du lac en contrebas
le goût salé de l'eau là-bas
pareil à celui des larmes imbibant les paumes
Le coeur n'est plus à l'ouvrage
l'oeuvre est en suspens la tâche est en souffrance
produits ouvrés généreusements
sommeillent l'indifférence différence
différend entre l'homme & l'artiste
24 octobre2009
La vie n'en veut plus du petit chien blanc comme neige
au fur et à mesure quelles avancent
les aiguilles sur le cadran de la mort
la prise de conscience de celle qui a partagé
douze années d'existence avec l'animal
se rend ENFIN EN FIN compte
que l'espace de temps entre la naissance et la mort
du petit chien elle sa maîtresse l'aura vécu
dans l'absence totale
Et la voilà c'tte " Conne " en larmes
faire la tournée des adieux
qui veut conférer çà et là un ultime câlin au petit chien ?
Des gonzesses se pleurent dans le gilet des unes des autres
aucune ne prend garde au petit chien
Je me penche vers l'animal son doux regard noisette me parle
la fin est proche final iminant
en guise de réponse je caresse son beau minois
ravagé par des soins attribués TROP TARD
Je prends l'animal dans mes bras et le porte jusqu'à la voiture
Nous essayons le petit chien et moi de trouver au mieux
une place sur le siège lui permettant une assise des moins douloureuses
j'ai droit à un " bisou " fatigué de la part du toutou
Gravé dans ma mémoire à jamais R E S T E R A
une voiture rouge de laquelle dépasse à ras la vitre
blanc comme neige le sommet de la tête du petit chien
le véhicule s'ébranle
Dans mon for intérieur cassée en des millions de morceaux
. . . je passe ma vie à perdre ceux que j'aime . . . .
au fur et à mesure quelles avancent
les aiguilles sur le cadran de la mort
la prise de conscience de celle qui a partagé
douze années d'existence avec l'animal
se rend ENFIN EN FIN compte
que l'espace de temps entre la naissance et la mort
du petit chien elle sa maîtresse l'aura vécu
dans l'absence totale
Et la voilà c'tte " Conne " en larmes
faire la tournée des adieux
qui veut conférer çà et là un ultime câlin au petit chien ?
Des gonzesses se pleurent dans le gilet des unes des autres
aucune ne prend garde au petit chien
Je me penche vers l'animal son doux regard noisette me parle
la fin est proche final iminant
en guise de réponse je caresse son beau minois
ravagé par des soins attribués TROP TARD
Je prends l'animal dans mes bras et le porte jusqu'à la voiture
Nous essayons le petit chien et moi de trouver au mieux
une place sur le siège lui permettant une assise des moins douloureuses
j'ai droit à un " bisou " fatigué de la part du toutou
Gravé dans ma mémoire à jamais R E S T E R A
une voiture rouge de laquelle dépasse à ras la vitre
blanc comme neige le sommet de la tête du petit chien
le véhicule s'ébranle
Dans mon for intérieur cassée en des millions de morceaux
. . . je passe ma vie à perdre ceux que j'aime . . . .
17 octobre2009
. . . ben, voilà . . .
le coeur est sous les feuilles mortes
néanmoins n'a pas cessé de vivre
Dieu ! ! ! quelle flétrissure ! ! ! !
perdue sa forme son port et sa (ses) couleur(s)
chaque feuille en automne
dépouillé de son éclat de sa joie
le coeur flétri son visage
manque de sentiment marqué au fer chaud
enterré le verbe aimer
la feuille pleine de vanité s'adonne aux bonheurs saisons
le destin se balance au gré de la force du vent
le coeur sans orgeuil s'accroche à ses valvules
La feuille valdingue l'arrière-saison sans retenue aucune
le coeur crève à petit feu
la feuille tombe poussière au coeur du cercueil
le coeur est sous les feuilles mortes
néanmoins n'a pas cessé de vivre
Dieu ! ! ! quelle flétrissure ! ! ! !
perdue sa forme son port et sa (ses) couleur(s)
chaque feuille en automne
dépouillé de son éclat de sa joie
le coeur flétri son visage
manque de sentiment marqué au fer chaud
enterré le verbe aimer
la feuille pleine de vanité s'adonne aux bonheurs saisons
le destin se balance au gré de la force du vent
le coeur sans orgeuil s'accroche à ses valvules
La feuille valdingue l'arrière-saison sans retenue aucune
le coeur crève à petit feu
la feuille tombe poussière au coeur du cercueil