Le froid habite la nature
la cheminée ronfle les bûches
Douceur tendre au coin du feu
les mots se taisent
Le silence habille la nostalgie
Personne ne viendra
ni ce soir ni aucun autre soir
Plus jamais
La porte s'est refermée sur ton Adieu
la clef s'est brisée dans la serrure
Le temps s'est arrêté
la vie est décédée
l'âtre allumé respire le passé révolu
le craquement du bois torturé par les flammes
fait revenir à l'esprit la douleur des larmes versées
encore pas et jamais séchées