. . . petits bonds légers capricieux désordonnés
petits bonds joyeux et spontanés
chutes à la renverse
lâchés sans vitesse initiale
Souplesse + Légèreté dans les mouvements . . .
Blanc comme la neige un petit Agneau
anime la vie à son goût
sous l'oeil protecteur et un peu " critique " de sa maman
? ? ? pour combien de jours ? ? ? d'heures ? ? ?
l'insouciance de la vie profite à cet Agneau
avant qu'il ne doive laisser son existence
au bénéfice du plaisir de la table
Tristement je quitte l'enclos
c'est alors que j'entends des galoches traîner
sur le chemin caillouteux
j'arrête mes pas et me retourne
" le " fermier dans toute sa splendeur
Chapeauté d'un feutre gris le visage buriné
engoncé dans un manteau en drap de laine
sous lequel dans un tricot de coton
et dans un pantolon velours côtelé
sans oublier bien sûr le " tablier " . . . vêtement de protection
" i ch'ôppele Flocon l'aute-là l'petit " me dit-il en pointant l'Agneau
j'ose demander si Flocon est prévu dans la casserole
pour les fêtes de Pâques
" cha vô pôs ??? l'Flocon l'est à moa ! j'lai d'chô dit aux miens
y en a pôs un qu'à osé m'répondre
i chavent qu' chest encore moa qui dit quoi faut et quoi faut pôs "
Je félicite le fermier pour son grand coeur.
Alors que je m'engage à poursuivre ma route
l'autre s'époumone dans mon dos
" hé M'dame faut rev'nir voar Flocon comme ça l'est encore p'tit
cause que après quand l'est grand . . . ben . . .
va être moins beau et f'ra plus le con comme à présent "
Depuis " moa " j'ai le coeur léger
Flocon le jour de Pâques
loin de la casserole
. . . petits bonds légers capricieux désordonnés
petits bonds joyeux spontanés
et tout et tout et tout . . .
petits bonds joyeux et spontanés
chutes à la renverse
lâchés sans vitesse initiale
Souplesse + Légèreté dans les mouvements . . .
Blanc comme la neige un petit Agneau
anime la vie à son goût
sous l'oeil protecteur et un peu " critique " de sa maman
? ? ? pour combien de jours ? ? ? d'heures ? ? ?
l'insouciance de la vie profite à cet Agneau
avant qu'il ne doive laisser son existence
au bénéfice du plaisir de la table
Tristement je quitte l'enclos
c'est alors que j'entends des galoches traîner
sur le chemin caillouteux
j'arrête mes pas et me retourne
" le " fermier dans toute sa splendeur
Chapeauté d'un feutre gris le visage buriné
engoncé dans un manteau en drap de laine
sous lequel dans un tricot de coton
et dans un pantolon velours côtelé
sans oublier bien sûr le " tablier " . . . vêtement de protection
" i ch'ôppele Flocon l'aute-là l'petit " me dit-il en pointant l'Agneau
j'ose demander si Flocon est prévu dans la casserole
pour les fêtes de Pâques
" cha vô pôs ??? l'Flocon l'est à moa ! j'lai d'chô dit aux miens
y en a pôs un qu'à osé m'répondre
i chavent qu' chest encore moa qui dit quoi faut et quoi faut pôs "
Je félicite le fermier pour son grand coeur.
Alors que je m'engage à poursuivre ma route
l'autre s'époumone dans mon dos
" hé M'dame faut rev'nir voar Flocon comme ça l'est encore p'tit
cause que après quand l'est grand . . . ben . . .
va être moins beau et f'ra plus le con comme à présent "
Depuis " moa " j'ai le coeur léger
Flocon le jour de Pâques
loin de la casserole
. . . petits bonds légers capricieux désordonnés
petits bonds joyeux spontanés
et tout et tout et tout . . .