. . . une silhouette se profile . . .
au bord d'une route creuse d'un temps oublié
. . . un prénom cahote l'asphalte
d'un semblant de ma vie . . .
avance la nuit
et le diable sème les violettes noires dessus l'obscur cratère
que régit l'enfer d'un passé présent
Naufragées de tes fragmentaires états affectifs mes larmes crachent
ROUGE SANG
les velours de ton regard saigne coulée de lave teinte jais
Dieu ! . . . que trace sillon profond volcan enchanteur
brûle les yeux morts de toi
jusqu'à éteindre le fantôme de ton miroir . . .
. . . reliquat
Hyroshima sentimental . . .